Édition du mardi 7 octobre 2003
L'INSEE publie les « comptes régionalisés » 2000 des administrations publiques locales
LINSEE publie les « comptes régionalisés » des administrations publiques locales (APUL) pour lannée 2000. Comme en 1999, ces comptes apparaître une capacité de financement, un peu plus faible cependant. Les dépenses ont progressé au même rythme que lannée précédente, 5,3 %, mais les recettes nont augmenté que de 4,1 % contre 5,3 % en 1999. Les dépenses sont marquées par une forte progression de linvestissement, 15,4 %, déjà sensible lannée précédente. Les recettes se caractérisent par une part plus grande des concours financiers de lÉtat. Le phénomène touche lensemble des régions car les évolutions sont dues pour une grande part aux réformes législatives intervenues en 2000.
Les recettes changent de nature. Si les impôts et les transferts de recettes fiscales ont très légèrement baissé, de 1,1 %, les autres transferts ont, en revanche, fortement augmenté, de 14,1 %. Ce mouvement résulte de diverses mesures relatives à la fiscalité locale. Elles ont pour objectif dalléger la charge des contribuables, entreprises et ménages. Elles ont pour conséquence daccroître leffort financier de lÉtat en faveur des collectivités locales. La structure des recettes sen trouve modifiée dans toutes les régions. Les principales mesures concernent : la réduction des droits d'enregistrement au profit des départements, la poursuite de la suppression des salaires de la base de calcul de la taxe professionnelle, la suppression de la part régionale de la taxe d'habitation et la suppression de la "vignette". Par ailleurs, l'instauration de la couverture médicale universelle (CMU) entraîne la suppression de l'aide médicale générale de la compétence des départements, et donc tant de leurs dépenses que de leurs recettes. Enfin, les contingents communaux d'aide sociale sont supprimés.
Les dépenses sont marquées par une forte progression de l'investissement de 15,4 %. Linvestissement est le deuxième poste de dépenses des APUL. Cest la plus forte progression de ces dernières années. Linvestissement des régions est stable et celui des départements augmente relativement peu, seulement de 4,2 %. À la veille des élections municipales de 2001, lessentiel de laugmentation provient des communes et de leurs groupements, dont linvestissement augmente au même rythme de 18 %. Hors Corse et DOM, les investissements des communes et de leurs groupements représentent les trois quarts des investissements des collectivités locales. Du fait de leur statut particulier, les investissements des régions corse et dOutre-mer représentent le tiers du total contre 7 % pour les autres régions.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Le projet de loi de finances pour 2004 va "asphyxier les communes", selon Pascal Buchet
Gilles de Robien veut faciliter l'accession à la propriété
Légionellose : arrêté municipal de fermeture d'installations sportives de la ville de Drancy
Retrouver une édition
Accéder au site